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Projet: Coordination Informatique - Société

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Le business de la micro-informatique

Il y a trois grands secteurs de revenus liés à l'informatique : les constructeurs, les développeurs et les distributeurs. Ces derniers ont pris l'habitude de conseiller leurs clients, si cela est plutôt une bonne chose au fond, le fait de revendiquer le statut de conseiller lorsque l'on est avant tout distributeur, c'est à dire expert des seuls produit que l'on représente, pose en revanche un problème de déontologie.

Pour moi, être conseiller indépendant signifie ne dépendre de personne pour conseiller le client au mieux de ses intérêts.

Les professions libérales qui ont une assise dans nos moeurs, car plus anciennes telles que médecin, avocat, architecte ou encore ingénieur conseil, appliquent systématiquement un code de profession lié à l'honneur, qui leur interdit des pratiques tendancieuses du type vente des produits conseillés ou publicité.

Les informaticiens agissent dans la confusion totale. La plupart calculent leur chiffre d'affaire de la même manière que les commerces, en se basant sur un flux de fournitures. Si bien que les clients, particuliers ou les décideurs des sociétés, ont l'habitude d'acquérir des solutions informatiques sous la forme de paquets avec lesquelles leurs employés doivent se débrouiller moyennant éventuellement quelques cours.

Les conséquences, à priori, sont que les utilisateurs finaux ne sont peu ou pas encadrés, que les solutions en paquets évoquées précédemment ne sont que peu ou pas intégrées et surtout que les spécialistes, mandatés en dernière heure, se retrouvent étrangers en terre inconnue et passent énormément de temps pour comprendre le système et les bidouillages apportés avant de pouvoir entreprendre une quelconque intervention.

Il y a aussi des conséquences, à plus long terme, que l'on peut mesurer dès à présent et qui se situent plus sur le plan social. N'imaginant pas à quel point l'informatique deviendrait une ``seconde peau'' de la nature humaine, les écoles n'ont pas prévus suffisamment de branches dans l'informatique. Dès que celles-ci furent plus ou moins prêtes à produire des informaticiens, une vague de jeunes gens s'est lancée à bras raccourcis dans cette direction. Beaucoup d'inscrits, beaucoup d'élus, mais une profession encore mal dessinée, insuffisamment fractionnée et où les conseillers ne respectent pas assez leur propres limites faute de spécialisations reconnues.

Le résultat est visible aujourd'hui:

Les employeurs sont mécontents, conscient de n'utiliser qu'une infime partie des performances et ressources informatiques et humaines qu'ils ont à disposition.
Un manque évident de spécialistes de l'informatique, dans beaucoup de domaines ciblés.
Certains employés polyvalents, se retrouvent débordés car peu productifs dans leur domaine en raison du temps qu'ils consacrent à la maintenance informatique. Bien souvent ces spécialistes pourraient être tentés de changer de profession au profit d'une carrière dans l'informatique.


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felix@f-hauri.ch
1999-05-26